vendredi 30 mars 2007

Life is but a walking shadow...

a poor player, that struts and frets his hour upon the stage, and then is heard no more; it is a tale told by an idiot, full of sound and fury, signifying nothing."(W. Shakespeare, Macbeth)
Eh oui toute mauvaise expérience a quelque chose de positif : s'apercevoir que la santé est le bien le plus précieux que l'on puisse avoir. On ne s'en rend pas compte quand tout baigne. Mais quand la belle machine grippe, on n'a plus goût à rien et tout devient secondaire. Rester sur un lit de clinique ou d'hôpital n'est pas en soi catastrophique quand on sait que quelques jours après on sera sur ses deux jambes et que quelques semaines après ce ne sera plus qu'un mauvais souvenir; mais pour certains le calvaire peut durer des mois voire des années; on ne le voit pas car ces personnes malades sont parquées, cloîtrées à l'écart dans des chambres blanches.
Ce dont on se rend compte aussi quand on passe son temps à attendre dans un lit, c'est que tous les petits tracas quotidiens, les petites mesquineries des uns et des autres, les petits conflits familiaux ou maicaux, les petits désagrèments professionnels ou autres ne sont RIEN. On s'en faisait une montagne avant l'opération; ils deviennent tellement dérisoires ensuite et pour quelques jours; finalement la maladie permet de prendre du recul sur certains apsects de la vie et William Shakespeare avait bien raison : ce n'était que tempête dans un verre d'eau, much ado about nothing. La vie est ainsi faite : on se gausse de pas grand chose, on se fourvoit pour des choses si peu importantes, on se fait du souci pour des choses triviales; bref, on ne donne pas de valeur aux vraies choses. C'est bien dommage... mais mon Dieu que c'est bon d'être en bonne santé, en emilleure santé, que c'est bon de vivre et de profiter des peitis trésors de la vie : aller au travail, voir des gens, se déplacer, voir un coucher de soleil, sentir la chaleur printanière... tous ces petits trucs si anondins et finalement si essentiels !

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