samedi 21 avril 2001

La maison de mon enfance

Pour chacun, c'est évidemment un lieu privilégié, mais en ce qui me concerne c'est devenu un lieu magique surtout dans l'écrin magnifique des Aspres. Lieu de souvenirs heureux dans une maison gigantesque construite par mon père de A à Z : 7 chambres, 6 salles de bain, 150 m2 sur 3 niveaux; une maison à la mesure des rêves les plus fous. Et un jardin, que dis-je : devant, derrière, sur les côtés et un terrain de tennis en terre battue bâti à la force du poignet, travail de forçat qui m'a donné bien des sueurs et des angoisses. Remplir des brouettes, pousser des brouettes, tasser les cailloux, la terre, damer, aplanir, un travail de titan sous le soleil.





























La maison de mon enfance

Pour chacun, c'est évidemment un lieu privilégié, mais en ce qui me concerne c'est devenu un lieu magique surtout dans l'écrin magnifique des Aspres. Lieu de souvenirs heureux dans une maison gigantesque construite par mon père de A à Z : 7 chambres, 6 salles de bain, 150 m2 sur 3 niveaux; une maison à la mesure des rêves les plus fous. Et un jardin, que dis-je : devant, derrière, sur les côtés et un terrain de tennis en terre battue bâti à la force du poignet, travail de forçat qui m'a donné bien des sueurs et des angoisses. Remplir des brouettes, pousser des brouettes, tasser les cailloux, la terre, damer, aplanir, un travail de titan sous le soleil.





























vendredi 20 avril 2001

Le village de mon enfance













60 habitants à l'époque inscrits sur la liste communale : une petite mairie, une église toujours ouverte, aucun commerce. Mais une bergerie et son berger Mathys connu à des dizaines de kilomètres à la ronde; il était grand coiffeur parisien et un beau jour avec sa compagne Mayé, licenciée en histoire-géo ils ont décidé de tout plaquer pour habiter sur la place du village.









On accède à Tordères par une peite route sinueuse où deux voitures ont toujours du mal à se croiser; mais qu'importe il suffisait d'ouvrir la vitre pour se serrer la main et discuter du beau temps pendant que patiemment une voiture derrière pouvait patiemment attendre : un voisin sans nul doute. Je n'ai jamais connu dans mon enfance de parole du genre "attention aux voitures sur la route"; quand il y en avait 2 à l'heure, c'était le bout du monde.









J'y suis retourné récemment et avoir des interdictions de stationner dans l'unique rue est une pure hérésie venue de la civilisation. Tout se perd.







Mon Dieu, que c'était bon le passé. Et dire qu'à l'époque, je ne rêvais que d'une seule chose, une seule ville : Paris !

Le village de mon enfance













60 habitants à l'époque inscrits sur la liste communale : une petite mairie, une église toujours ouverte, aucun commerce. Mais une bergerie et son berger Mathys connu à des dizaines de kilomètres à la ronde; il était grand coiffeur parisien et un beau jour avec sa compagne Mayé, licenciée en histoire-géo ils ont décidé de tout plaquer pour habiter sur la place du village.









On accède à Tordères par une peite route sinueuse où deux voitures ont toujours du mal à se croiser; mais qu'importe il suffisait d'ouvrir la vitre pour se serrer la main et discuter du beau temps pendant que patiemment une voiture derrière pouvait patiemment attendre : un voisin sans nul doute. Je n'ai jamais connu dans mon enfance de parole du genre "attention aux voitures sur la route"; quand il y en avait 2 à l'heure, c'était le bout du monde.









J'y suis retourné récemment et avoir des interdictions de stationner dans l'unique rue est une pure hérésie venue de la civilisation. Tout se perd.







Mon Dieu, que c'était bon le passé. Et dire qu'à l'époque, je ne rêvais que d'une seule chose, une seule ville : Paris !

jeudi 19 avril 2001

Vues sur le Roussillon













C'est dans le Roussillon, cette région particulièrement enchanteresse que j'ai passé mes études dans un petit village appelé Tordères à 20 minutes de Perpignan entre mer et montagne. Quand il fait beau et que la tramontane a chassé tous les nuages de la plaine, le regard peut embrasser depuis les Albères avec l'Espagne au-delà, la côte avec son cortège de villes balnéaires telles qu'Argelès ou Canet, jusqu'aux Corbières et les contreforts de l'Aude.








Je me suis toujours dit qu'habiter dans ce petit village loin de la foule était un privilège. Las, trois fois hélas, les Parisiens , les retraités, les investisseurs allemands et hollandais ont fait de ce charmant village isolé une terre de villégiature où se côtoient désormais les piscines, les chiens de garde et les clôtures. Il me reste cependant tellement de bons souvenirs que Tordères aura toujours le parfum d'une terre vierge et sauvage où seul le parfum de la terre rougeâtre grillée par le soleil répond aux cigales et à l'odeur du thym que maman faisait pousser dans le jardin de notre maison malheureusement vendue à des étrangers.






Ce sont des photos de la vue que j'avais de chez nous. Des vignes à perte de vue et la montagne et au loin dans la brume de chaleur, la mer Méditerrannée.

Vues sur le Roussillon













C'est dans le Roussillon, cette région particulièrement enchanteresse que j'ai passé mes études dans un petit village appelé Tordères à 20 minutes de Perpignan entre mer et montagne. Quand il fait beau et que la tramontane a chassé tous les nuages de la plaine, le regard peut embrasser depuis les Albères avec l'Espagne au-delà, la côte avec son cortège de villes balnéaires telles qu'Argelès ou Canet, jusqu'aux Corbières et les contreforts de l'Aude.








Je me suis toujours dit qu'habiter dans ce petit village loin de la foule était un privilège. Las, trois fois hélas, les Parisiens , les retraités, les investisseurs allemands et hollandais ont fait de ce charmant village isolé une terre de villégiature où se côtoient désormais les piscines, les chiens de garde et les clôtures. Il me reste cependant tellement de bons souvenirs que Tordères aura toujours le parfum d'une terre vierge et sauvage où seul le parfum de la terre rougeâtre grillée par le soleil répond aux cigales et à l'odeur du thym que maman faisait pousser dans le jardin de notre maison malheureusement vendue à des étrangers.






Ce sont des photos de la vue que j'avais de chez nous. Des vignes à perte de vue et la montagne et au loin dans la brume de chaleur, la mer Méditerrannée.