dimanche 29 avril 2007

Green de l'espoir - Première belle leçon mentale cette année, perf à la clef

Le golf ou la vie sont ainsi faits; la veille, quelques trous d'entraînement avec Sophie : 4 balle perdues en 3 trous. Rien à se mettre sous la dent. Aujourd'hui mon ambition était unique : mettre en place ma nouvelle routine, ma nouvelle stratégie : jouer en bogey et tenter le par si tout se passe bien; pour cela une seule tactique : ne pas se préoccuper de ce que font les autres et jouer chaque coup, coup par coup sans regarder le passé sans regarder le score ni l'avenir.
Les 9 premiers trous se passent bien : je passe en +5 sans avoir l'impression d'avoir super bien joué mais j'ai mon plan de marche et je m'y tiens; mes approches et putting sont particulièrement incisifs et précis mais je fais ce que je sais faire et cela me donne un rythme tranquille.
Au départ du 10, l'équipe précédente cherche ses balles et nous fait passer, ce dont j'ai pas trop envie pour ne pas me presser mais je dois me hâter : la balle part dans un rough très épais, un coup de 3 m pour en sortir; je tente le fer 7 mais je tombe dans un bunker de green au lieu de me placer devant tranquillement et je termine par un double bogey. Au 11, je rate un putt de 40 cm et au 12 mon deuxième coup aterrit dans le rough épais. je sauve le bogey. Et là je me dis que toute mon avance fond au soleil : sentiment de déjà vu... Je me calme pour revenir dans ma bulle : le rythme, le bogey player. J'oublie mes 4 points d'avance au 10 et me dis que j'ai deux points de retard au départ du 13. Il faut que je revienne à zéro. Le fairway, le fairway. Et là tout se ré-enchaine bien, bogey, bogey, ce n'est pas grave il reste des trous, par, par, par. Su el 18 une approche trop courte me fait obtenir le bogey mais je suis revenu et mêm pris un point de plus : 41 points stableford, +12 et première place de la première série. Quelle belle journée au profit de la Mucoviscidose !
Il faut juste que je me rappelle que pour scorer, il faut effacer chaque mauvais trou de sa mémoire, garder ses bons coups pour gagner en confiance donc en fluidité et chasser l'appréhension. Il faut aussi jouer sur ses points forts et limiter ses points faibles : Alexis me mettait entre 10 et 50 mètres au drive mais cela ne m'a jamais rien fait. Je rattrapais tout sur ce que je savais faire : approche-putt. Rien ne sert de faire un autre golf que le sien; rien ne sert de corriger un défaut de swing; il faut faire avec et être le plus efficace possible. Quant aux obstacles il faut s'en jouer et s'ils sont vraiment en travers de son chemin, il faut les contourner et ne pas les affronter inutilement, quitte à paraître peit joueur mais le score semble à ce prix.
Il faut aussi se rappeller que le golf n'est qu'un jeu, qu'il y a des choses tellement plus importantes comme la maladie et la misère et relativiser tout ça pour prendre du recul et ne pas s'appitoyer sur son heureux sort !


Green de l'espoir - Première belle leçon mentale cette année, perf à la clef

Le golf ou la vie sont ainsi faits; la veille, quelques trous d'entraînement avec Sophie : 4 balle perdues en 3 trous. Rien à se mettre sous la dent. Aujourd'hui mon ambition était unique : mettre en place ma nouvelle routine, ma nouvelle stratégie : jouer en bogey et tenter le par si tout se passe bien; pour cela une seule tactique : ne pas se préoccuper de ce que font les autres et jouer chaque coup, coup par coup sans regarder le passé sans regarder le score ni l'avenir.
Les 9 premiers trous se passent bien : je passe en +5 sans avoir l'impression d'avoir super bien joué mais j'ai mon plan de marche et je m'y tiens; mes approches et putting sont particulièrement incisifs et précis mais je fais ce que je sais faire et cela me donne un rythme tranquille.
Au départ du 10, l'équipe précédente cherche ses balles et nous fait passer, ce dont j'ai pas trop envie pour ne pas me presser mais je dois me hâter : la balle part dans un rough très épais, un coup de 3 m pour en sortir; je tente le fer 7 mais je tombe dans un bunker de green au lieu de me placer devant tranquillement et je termine par un double bogey. Au 11, je rate un putt de 40 cm et au 12 mon deuxième coup aterrit dans le rough épais. je sauve le bogey. Et là je me dis que toute mon avance fond au soleil : sentiment de déjà vu... Je me calme pour revenir dans ma bulle : le rythme, le bogey player. J'oublie mes 4 points d'avance au 10 et me dis que j'ai deux points de retard au départ du 13. Il faut que je revienne à zéro. Le fairway, le fairway. Et là tout se ré-enchaine bien, bogey, bogey, ce n'est pas grave il reste des trous, par, par, par. Su el 18 une approche trop courte me fait obtenir le bogey mais je suis revenu et mêm pris un point de plus : 41 points stableford, +12 et première place de la première série. Quelle belle journée au profit de la Mucoviscidose !
Il faut juste que je me rappelle que pour scorer, il faut effacer chaque mauvais trou de sa mémoire, garder ses bons coups pour gagner en confiance donc en fluidité et chasser l'appréhension. Il faut aussi jouer sur ses points forts et limiter ses points faibles : Alexis me mettait entre 10 et 50 mètres au drive mais cela ne m'a jamais rien fait. Je rattrapais tout sur ce que je savais faire : approche-putt. Rien ne sert de faire un autre golf que le sien; rien ne sert de corriger un défaut de swing; il faut faire avec et être le plus efficace possible. Quant aux obstacles il faut s'en jouer et s'ils sont vraiment en travers de son chemin, il faut les contourner et ne pas les affronter inutilement, quitte à paraître peit joueur mais le score semble à ce prix.
Il faut aussi se rappeller que le golf n'est qu'un jeu, qu'il y a des choses tellement plus importantes comme la maladie et la misère et relativiser tout ça pour prendre du recul et ne pas s'appitoyer sur son heureux sort !


samedi 28 avril 2007

Green de l'espoir - vaincre la Mucoviscidose



Comme chaque année, les étudiants de l'IUT vont chercher des lots chez les commerçants pour doter la compétition des Greens de l'Espoir. La Mucoviscidose "est une maladie génétique, toujours transmise conjointement - le plus souvent sans le savoir -, par le père et la mère. La mucoviscidose est une maladie qui touche les voies respiratoires et le système digestif. Elle n’est pas contagieuse. Ce mot étrange, difficile à prononcer est composé de : MUCUS + VISCOSITÉ = MUCOVISCIDOSE.
Le corps de chacun d’entre nous produit du mucus. Cette substance fluide tapisse et humidifie les canaux de certains organes de notre corps. Dans le cas de la mucoviscidose, le mucus est épais et collant. Ce manque de fluidité va provoquer des difficultés au niveau des voies respiratoires et digestives. Ainsi les bronches peuvent-elles s’encombrer et s’infecter provoquant la toux et l’expectoration. Les voies et canaux digestifs (intestins, pancréas, foie) peuvent également être obstrués, provoquant des problèmes de digestion
."


Le combat est ici.


Green de l'espoir - vaincre la Mucoviscidose



Comme chaque année, les étudiants de l'IUT vont chercher des lots chez les commerçants pour doter la compétition des Greens de l'Espoir. La Mucoviscidose "est une maladie génétique, toujours transmise conjointement - le plus souvent sans le savoir -, par le père et la mère. La mucoviscidose est une maladie qui touche les voies respiratoires et le système digestif. Elle n’est pas contagieuse. Ce mot étrange, difficile à prononcer est composé de : MUCUS + VISCOSITÉ = MUCOVISCIDOSE.
Le corps de chacun d’entre nous produit du mucus. Cette substance fluide tapisse et humidifie les canaux de certains organes de notre corps. Dans le cas de la mucoviscidose, le mucus est épais et collant. Ce manque de fluidité va provoquer des difficultés au niveau des voies respiratoires et digestives. Ainsi les bronches peuvent-elles s’encombrer et s’infecter provoquant la toux et l’expectoration. Les voies et canaux digestifs (intestins, pancréas, foie) peuvent également être obstrués, provoquant des problèmes de digestion
."


Le combat est ici.


Quelle est ma voiture ?

Après tous ces posts sur les nouvelles énergies et la protection de l'environnement, on m'a demandé ) plusieurs reprises de présenter ma voiture ! Bon je l'avoue, elle ne marche pas à l'hydrogène mais elle possède la pastille verte ! Etant donné qu'elle est de l'année 2000 - eh oui déjà - elle n'a pas de filtre à particules, juste un pot catalytique. Sa remplaçante n'est pas prévue avant quelques années car celle-ci me rendra encore de fiers services. Elle a déjà fait plus de 4 fois le tour de la terre; elle va bien durer encore le double ! Ce sera autant de métal, de plastiques qui n'encombrent pas encore une casse... ça me ferait en tout cas mal au coeur !



Quelle est ma voiture ?

Après tous ces posts sur les nouvelles énergies et la protection de l'environnement, on m'a demandé ) plusieurs reprises de présenter ma voiture ! Bon je l'avoue, elle ne marche pas à l'hydrogène mais elle possède la pastille verte ! Etant donné qu'elle est de l'année 2000 - eh oui déjà - elle n'a pas de filtre à particules, juste un pot catalytique. Sa remplaçante n'est pas prévue avant quelques années car celle-ci me rendra encore de fiers services. Elle a déjà fait plus de 4 fois le tour de la terre; elle va bien durer encore le double ! Ce sera autant de métal, de plastiques qui n'encombrent pas encore une casse... ça me ferait en tout cas mal au coeur !



vendredi 20 avril 2007

L'avenir est déjà là : la pile à combustible


Chacun garde ne mémoire ses premières expériences de chimie au lycée et en particulier, l'electrolyse de l'eau : en faisant passer un courant dans de l'eau à l'aide de deux electrodes, on obtient de l'oxygène et de l'hydrogène. La réaction inverse permet d'obtenir de l'eau et de l'electricité. C'est sur ce principe que fonctionne une pile à combustible.



Dans le cas d'une pile hydrogène-oxygène, on a oxydation de l'hydrogène à l'anode selon:


H2 -----> 2 H+ + 2 e- électrolyte acide


H2 + 2 OH- -----> 2 H2O + 2 e- électrolyte basique

Il s'agit d'une réaction catalysée. L'atome d'hydrogène réagit en libérant deux électrons, qui circulent dans le circuit électrique qui relie l'anode à la cathode.
A la cathode, on assiste à la réduction cathodique (également catalysée) de l'oxygène selon:


1/2 O2 + 2 H+ + 2e- -----> H2O électrolyte acide


1/2 O2 + H2O + 2e- -----> 2 OH- électrolyte basique

Le bilan donne donc:


H2 + 1/2 O2 -----> H2O + chaleur


Cette réaction est exothermique: à 25°C, l'enthalpie libre de la réaction est de -237 ou -229 kJ/mol selon que l'eau formée est liquide ou gazeuse. Ceci correspond à des tensions théoriques de 1,23 et 1,18 V. Cette tension dépend aussi de la température.



Une pile à combustible permet donc de convertir directement de l'énergie chimique en énergie électrique. A la différence des moyens traditionnels de production de l'énergie, son rendement ne dépend pas du cycle de Carnot. Par ailleurs, le combustible est fourni en continu à la différence des piles traditionnelles (pile au Zinc). On peut ainsi obtenir du courant de façon continue.

L'un des intérêts de la pile à combustible est que les températures sont d'un plus faible niveau que dans les turbines ou les moteurs à combustion. Ceci permet entre autres d'éviter la formation de NOx. Cependant à ce niveau de température, la plupart des carburants carbonés traditionnels sont trop peu réactifs et seul l'hydrogène convient. Le méthanol peut aussi être utilisé dans les piles directes à méthanol, mais leurs performances restent pour le moment inférieures à celles des piles à hydrogène. Pour utiliser des combustibles type méthane ou autres alcools, il faut des températures de fonctionnement bien plus élevées: 800 à 1000°C. La réalisation de piles fonctionnant à de telles températures est problématique: on préfère donc utiliser de l'hydrogène.

Une cellule élémentaire est constituée de 3 éléments:

deux électrodes,
un électrolyte
Les deux électrodes sont séparées par l'électrolyte. A l'anode, on amène le combustible (le plus souvent de l'hydrogène, parfois du méthanol). La cathode est alimentée en oxygène (ou plus simplement en air, enrichi ou non en oxygène).



On distingue deux applications des piles dans le domaine de l'automobile: la propulsion du véhicule et l'alimentation en électricité des appareils de bord (climatisation, appareils électroniques, confort), avec ce qu'on appelle une APU (Auxiliairy Power unit).

Le carburant
L'hydrogène est par définition le meilleur pour alimenter la pile à combustible: pas d'émissions de CO2 et de meilleures performances pour la pile. Pour le moment, il est surtout stocké soit sous forme gazeuse (haute pression: de 300 à 700 bars) ou liquide (à - 253°C). Mais ces formes de stockage ne sont pas totalement satisfaisantes en termes de densité gravimétrique et volumétrique. D'autres technologies sont à l'étude: les hydrures métalliques, le borhydrure de sodium (Millenium Cell), les nanotubes... dont on espère de meilleurs résultats en termes de volume, poids, sécurité et dépense énergétique; elles sont cependant loin d'être mûres.
Une autre possibilité consiste à utiliser directement l'hydrogène dans un moteur thermique.

L'utilisation de l'hydrogène nécessite dans tous les cas la mise en place de l'infrastructure de production, de transport et de distribution avec par exemple des stations service (où l'hydrogène pourrait être obtenu par reformage du gaz naturel). Mais si l'hydrogène devait être utilisé, on se retrouverait face au problème de l'oeuf et de la poule: qui doit être introduit en premier: les véhicule à pile ou l'infrastructure nécessaire?

Utiliser un carburant intermédiaire (essence, méthanol, éthanol...) dont on obtiendrait de l'hydrogène par reformage à l'intérieur du véhicule est une piste aussi envisagée. Cependant, elle pose de nombreux problèmes: si le carburant utilisé ne dispose pas d'une infrastructure suffisante, il est peu probable que les industries pétrolières se lancent dans la mise en place d'une infrastructure à durée de vie limitée - si on considère que l'hydrogène s'imposera à terme. De plus, les techniques de reformage ne sont pas totalement mûres: il s'agit de mettre une petite usine à gaz dans la voiture. On a également des contraintes de place, de volume, de temps de réaction du système. Si les voitures à PAC avec des carburants autres que l'hydrogène ont connu un certain succès jusqu'à 2000-2001, elles se font très rares depuis, preuve que cette piste semble progressivement abandonnée.



Les avantages des véhicules à pile à combustible

Les véhicules fonctionnant à l'hydrogène ne rejettent que de l'eau; ce sont des véhicules "Zero Emission" (ZEV). Néanmoins on ne peut considérer la voiture seule, il faut aussi considérer la fabrication du carburant. On distingue ainsi les émissions du puits au réservoir (WTT) et celles du réservoir à la roue (TTW). Pour une voiture à l'hydrogène, les émissions TTW sont presques nulles.
En revanche, ceux fonctionnant avec un reformeur devraient avoir des émissions de CO2, particules, NOx inférieures à celles des véhicules traditionnels, mais non nulles.
Cependant, quand on calcule ces émissions sur un bilan complet avec tous les étapes du "puits à la roue" (WTW), on obtient un large spectre où les véhicules à hydrogène ne sont pas toujours gagnants!! Tous ces bilans sont à prendre avec une extrême précaution car les calculs faits dépendent énormément des chaînes de production choisies, c'est à dire comment le carburant est produit.






Les premiers véhicules à hydrogène ne font plus partie de la science fiction , en témoigne cette première station à hydrogène :


et surtout l'apparition de la

La BMW Hydrogène 7



BMW est le premier constructeur automobile au monde à présenter un véhicule propulsé par hydrogène ayant achevé le processus de développement en vue de la mise en série en présentant la BMW Hydrogen 7 animée par un moteur thermique à hydrogène. BMW travaillait sur l'hydrogène depuis 1978 et BMW a été le premier constructeur au monde à présenter, dans le cadre de l’Expo 2000 à Hanovre, une flotte de véhicules fonctionnant à l’hydrogène.!
BMW avait naguère réalisé une maquette de Mini à hydrogène, mais le progrès vient habituellement par le haut, et pour la série, c'est avec raison sur la base d'une 760 Li que BMW est parti. Encore que, précisons-le de suite, il s'agit de toute petite série, puisqu'à ce jour, seule la production de 100 autos a été décidée. Première livraison en avril 2007, disponibilité à Munich, Berlin, Tokyo, Los Angeles c'est à dire là où il y a des stations d'hydrogène : pour tout vous dire nulle part en France (!). Ajoutons aussi qu'aucune BMW Hydrogen 7 ne sera vendue, puisque les autos seront uniquement disponibles en leasing, au même tarif qu'une BMW 760 Li avec un contrat d'entretien complet.








La limousine Série 7 est équipée d’un douze cylindres qui délivre 191 kW/260 ch et parcourt le 0 à 100 km/h en 9,5 secondes. La vitesse maximale est bridée à 230 km/h grâce à l’électronique. Tant que l’approvisionnement en hydrogène n’est pas assuré sur tout le territoire, le moteur bivalent équipant la BMW Hydrogen 7 peut aussi fonctionner au supercarburant classique par simple commutation du mode de fonctionnement.C'est ce qu'on appelle la bicarburation. Elle marche aussi bien à l'essence qu'à l'hydrogène. Vraiment aussi bien, courbes de puissance et de couple sont quasiment identiques, ce qui est en soi un exploit, tant la combustion de l'hydrogène est différente de celle de l'essence. Mais cela ne s'est pas fait sans concession. Le V12 de la 760 normale (essence) donne 445 ch, il pourrait faire pareil avec de l'hydrogène, mais la faculté d'être bivalent réduit sa puissance à 260 ch, et son couple à 391 Nm.



Soit la puissance d'un 3 litres, et le couple d'un 4 litres chez BMW. Cest le prix à payer pour la mise en place d'un réseau de stations d'hydrogène. Mais déjà, avec une vitesse de pointe de 230 km/h, et une accélération de 0 à 100 km/h en 9,5 s, on reste au volant d'une voiture qui ne sera pas ridicule sur l'autobahn. Et ce qui est tout aussi important que les performances pour une limousine de haute volée comme celle-ci, c'est l'autonomie. Avec ses 2 réservoirs, la voiture peut parcourir plus de 650 km. 450 km environ à l'essence, avec un réservoir de 74 litres, et plus de 200 km à l'hydrogène, avec son réservoir de 8 kg.



Pour le stocker cet hydrogène, BMW a fait le meilleur choix technique, celui de l'hydrogène liquide. Pour l'automobiliste, c'est la meilleure solution, car l'hydrogène liquide est plus dense que l'hydrogène gazeux. C'est-à-dire que pour un réservoir d'un volume donné, on met plus d'hydrogène liquide que gazeux. Si en lieu et place de son réservoir d'hydrogène liquide, la BMW Hydrogen 7 avait un réservoir d'hydrogène gazeux à la pression de 350 bars, elle contiendrait moins de 3 kg de carburant. Alors tout serait bien, sauf qu'en terme de rendement global, il faut plus d'énergie pour liquéfier l'hydrogène que le comprimer. Mais bien sûr, ceci n'empêche pas de la production d'hydrogène liquide de manière totalement renouvelable, et écologique.




Ce choix de l'hydrogène liquide permet aussi de conserver un coffre normal, et cette série 7 répond à toutes les normes de sécurité en vigueur. Elle a subi les mêmes tests que les autres BMW de production, c'est une auto garantie par l'usine, et il n'y a pas à s'interroger comme on le fait devant certains kits de conversion au gaz. Ceci n'est pas un kit ! C'est une auto conçue avec tout le sérieux attendu d'une BMW. C'est important, car l'hydrogène liquide requiert une isolation parfaite, comme en témoigne le tuyau avec lequel on fait le plein : une vraie trompe d'éléphant !



A bord de l'auto, les passagers ne se rendent jamais compte du carburant qui est utilisé, même le conducteur l'ignorerait s'il n'y avait un voyant pour le lui indiquer. Il est invité à rouler à l'hydrogène, c'est le carburant principal, mais il peut toujours commuter à l'aide d'un bouton sur le volant. Et en cas de panne sèche, la voiture bascule d'elle-même d'un carburant à l'autre. Cette fonctionnalité est d'autant plus nécessaire que la voiture est gourmande. On ne peut pas oublier que cette auto est un superbe engin de très grand luxe, avec un équipement princier, notamment des portières avec fermeture assistée, douce et automatique.



16/17 l/100 km à l'essence, et presque 4 kg/100 km d'hydrogène. C'est donc l'occasion de comparer le rendement d'un moteur thermique avec celui d'une pile à combustible (PAC), puisque le GM Sequel (testé tout récemment) a lui aussi un réservoir de 8 kg d'hydrogène. Et quoique moins perrformant, il parcourt 480 km avec cette même quantité de carburant. Mais n'enterrons pas pour autant le moteur thermique, qui conserve des vertus de fiabilité, de simplicité d'entretien, de coût, et qui n'a surtout pas dit son dernier mot, puisqu'on attend encore le moteur à hydrogène monovalent, et totalement optimisé pour ce carburant.




Mais déjà, ce que signifie, cette BMW Hydrogen 7, c'est la fin des hydrocarbures alternatifs. Le GPL a été tué par le diesel, qui rejette 10/15 % de CO2 en moins que lui, mais il reste le gaz naturel (GNV). Un bon carburant, le GNV, puisqu'il permet à un moteur à allumage commandé d'avoir des émissions de CO2 quasi-égales à celles d'un diesel, soit plus faibles de 20/25 %. Mais au nom de quelle logique, on convertirait une essence pour la faire marcher au GNV et réduire ses émissions de 20/25 %, si pour un peu plus cher — surcoût pour un réservoir plus haute pression, alimentation et gestion moteur plus sophistiquée — on peut désormais avoir une conversion à l'hydrogène qui réduit les émissions de plus de 99 % ?



En effet, la technologie de l’hydrogène offre la possibilité de réduire radicalement les émissions produites par les transports individuels et, surtout le rejet de CO2. En effet, en mode hydrogène, la BMW Hydrogen 7 ne rejette pratiquement que de la vapeur d’eau. Comme il n'y a plus de carbone dans le carburant, les émissions de CO2 devraient même être à zéro, mais avec l'éventuelle goutte d'huile qui peut passer à l'échappement, on se limite à écrire qu'elles sont réduites de plus de 99 %. Il en va de même pour tous les polluants toxiques, y compris les oxydes d'azote (NOx), car BMW est super champion pour optimiser la combustion de ses moteurs, et celle-ci s'effectue en amont des températures où se forment les NOx. C'est donc du quasi-parfait, avec le seul inconvénient de devoir ravitailler tous les 200 km.




L'avenir est déjà là : la pile à combustible


Chacun garde ne mémoire ses premières expériences de chimie au lycée et en particulier, l'electrolyse de l'eau : en faisant passer un courant dans de l'eau à l'aide de deux electrodes, on obtient de l'oxygène et de l'hydrogène. La réaction inverse permet d'obtenir de l'eau et de l'electricité. C'est sur ce principe que fonctionne une pile à combustible.



Dans le cas d'une pile hydrogène-oxygène, on a oxydation de l'hydrogène à l'anode selon:


H2 -----> 2 H+ + 2 e- électrolyte acide


H2 + 2 OH- -----> 2 H2O + 2 e- électrolyte basique

Il s'agit d'une réaction catalysée. L'atome d'hydrogène réagit en libérant deux électrons, qui circulent dans le circuit électrique qui relie l'anode à la cathode.
A la cathode, on assiste à la réduction cathodique (également catalysée) de l'oxygène selon:


1/2 O2 + 2 H+ + 2e- -----> H2O électrolyte acide


1/2 O2 + H2O + 2e- -----> 2 OH- électrolyte basique

Le bilan donne donc:


H2 + 1/2 O2 -----> H2O + chaleur


Cette réaction est exothermique: à 25°C, l'enthalpie libre de la réaction est de -237 ou -229 kJ/mol selon que l'eau formée est liquide ou gazeuse. Ceci correspond à des tensions théoriques de 1,23 et 1,18 V. Cette tension dépend aussi de la température.



Une pile à combustible permet donc de convertir directement de l'énergie chimique en énergie électrique. A la différence des moyens traditionnels de production de l'énergie, son rendement ne dépend pas du cycle de Carnot. Par ailleurs, le combustible est fourni en continu à la différence des piles traditionnelles (pile au Zinc). On peut ainsi obtenir du courant de façon continue.

L'un des intérêts de la pile à combustible est que les températures sont d'un plus faible niveau que dans les turbines ou les moteurs à combustion. Ceci permet entre autres d'éviter la formation de NOx. Cependant à ce niveau de température, la plupart des carburants carbonés traditionnels sont trop peu réactifs et seul l'hydrogène convient. Le méthanol peut aussi être utilisé dans les piles directes à méthanol, mais leurs performances restent pour le moment inférieures à celles des piles à hydrogène. Pour utiliser des combustibles type méthane ou autres alcools, il faut des températures de fonctionnement bien plus élevées: 800 à 1000°C. La réalisation de piles fonctionnant à de telles températures est problématique: on préfère donc utiliser de l'hydrogène.

Une cellule élémentaire est constituée de 3 éléments:

deux électrodes,
un électrolyte
Les deux électrodes sont séparées par l'électrolyte. A l'anode, on amène le combustible (le plus souvent de l'hydrogène, parfois du méthanol). La cathode est alimentée en oxygène (ou plus simplement en air, enrichi ou non en oxygène).



On distingue deux applications des piles dans le domaine de l'automobile: la propulsion du véhicule et l'alimentation en électricité des appareils de bord (climatisation, appareils électroniques, confort), avec ce qu'on appelle une APU (Auxiliairy Power unit).

Le carburant
L'hydrogène est par définition le meilleur pour alimenter la pile à combustible: pas d'émissions de CO2 et de meilleures performances pour la pile. Pour le moment, il est surtout stocké soit sous forme gazeuse (haute pression: de 300 à 700 bars) ou liquide (à - 253°C). Mais ces formes de stockage ne sont pas totalement satisfaisantes en termes de densité gravimétrique et volumétrique. D'autres technologies sont à l'étude: les hydrures métalliques, le borhydrure de sodium (Millenium Cell), les nanotubes... dont on espère de meilleurs résultats en termes de volume, poids, sécurité et dépense énergétique; elles sont cependant loin d'être mûres.
Une autre possibilité consiste à utiliser directement l'hydrogène dans un moteur thermique.

L'utilisation de l'hydrogène nécessite dans tous les cas la mise en place de l'infrastructure de production, de transport et de distribution avec par exemple des stations service (où l'hydrogène pourrait être obtenu par reformage du gaz naturel). Mais si l'hydrogène devait être utilisé, on se retrouverait face au problème de l'oeuf et de la poule: qui doit être introduit en premier: les véhicule à pile ou l'infrastructure nécessaire?

Utiliser un carburant intermédiaire (essence, méthanol, éthanol...) dont on obtiendrait de l'hydrogène par reformage à l'intérieur du véhicule est une piste aussi envisagée. Cependant, elle pose de nombreux problèmes: si le carburant utilisé ne dispose pas d'une infrastructure suffisante, il est peu probable que les industries pétrolières se lancent dans la mise en place d'une infrastructure à durée de vie limitée - si on considère que l'hydrogène s'imposera à terme. De plus, les techniques de reformage ne sont pas totalement mûres: il s'agit de mettre une petite usine à gaz dans la voiture. On a également des contraintes de place, de volume, de temps de réaction du système. Si les voitures à PAC avec des carburants autres que l'hydrogène ont connu un certain succès jusqu'à 2000-2001, elles se font très rares depuis, preuve que cette piste semble progressivement abandonnée.



Les avantages des véhicules à pile à combustible

Les véhicules fonctionnant à l'hydrogène ne rejettent que de l'eau; ce sont des véhicules "Zero Emission" (ZEV). Néanmoins on ne peut considérer la voiture seule, il faut aussi considérer la fabrication du carburant. On distingue ainsi les émissions du puits au réservoir (WTT) et celles du réservoir à la roue (TTW). Pour une voiture à l'hydrogène, les émissions TTW sont presques nulles.
En revanche, ceux fonctionnant avec un reformeur devraient avoir des émissions de CO2, particules, NOx inférieures à celles des véhicules traditionnels, mais non nulles.
Cependant, quand on calcule ces émissions sur un bilan complet avec tous les étapes du "puits à la roue" (WTW), on obtient un large spectre où les véhicules à hydrogène ne sont pas toujours gagnants!! Tous ces bilans sont à prendre avec une extrême précaution car les calculs faits dépendent énormément des chaînes de production choisies, c'est à dire comment le carburant est produit.






Les premiers véhicules à hydrogène ne font plus partie de la science fiction , en témoigne cette première station à hydrogène :


et surtout l'apparition de la

La BMW Hydrogène 7



BMW est le premier constructeur automobile au monde à présenter un véhicule propulsé par hydrogène ayant achevé le processus de développement en vue de la mise en série en présentant la BMW Hydrogen 7 animée par un moteur thermique à hydrogène. BMW travaillait sur l'hydrogène depuis 1978 et BMW a été le premier constructeur au monde à présenter, dans le cadre de l’Expo 2000 à Hanovre, une flotte de véhicules fonctionnant à l’hydrogène.!
BMW avait naguère réalisé une maquette de Mini à hydrogène, mais le progrès vient habituellement par le haut, et pour la série, c'est avec raison sur la base d'une 760 Li que BMW est parti. Encore que, précisons-le de suite, il s'agit de toute petite série, puisqu'à ce jour, seule la production de 100 autos a été décidée. Première livraison en avril 2007, disponibilité à Munich, Berlin, Tokyo, Los Angeles c'est à dire là où il y a des stations d'hydrogène : pour tout vous dire nulle part en France (!). Ajoutons aussi qu'aucune BMW Hydrogen 7 ne sera vendue, puisque les autos seront uniquement disponibles en leasing, au même tarif qu'une BMW 760 Li avec un contrat d'entretien complet.








La limousine Série 7 est équipée d’un douze cylindres qui délivre 191 kW/260 ch et parcourt le 0 à 100 km/h en 9,5 secondes. La vitesse maximale est bridée à 230 km/h grâce à l’électronique. Tant que l’approvisionnement en hydrogène n’est pas assuré sur tout le territoire, le moteur bivalent équipant la BMW Hydrogen 7 peut aussi fonctionner au supercarburant classique par simple commutation du mode de fonctionnement.C'est ce qu'on appelle la bicarburation. Elle marche aussi bien à l'essence qu'à l'hydrogène. Vraiment aussi bien, courbes de puissance et de couple sont quasiment identiques, ce qui est en soi un exploit, tant la combustion de l'hydrogène est différente de celle de l'essence. Mais cela ne s'est pas fait sans concession. Le V12 de la 760 normale (essence) donne 445 ch, il pourrait faire pareil avec de l'hydrogène, mais la faculté d'être bivalent réduit sa puissance à 260 ch, et son couple à 391 Nm.



Soit la puissance d'un 3 litres, et le couple d'un 4 litres chez BMW. Cest le prix à payer pour la mise en place d'un réseau de stations d'hydrogène. Mais déjà, avec une vitesse de pointe de 230 km/h, et une accélération de 0 à 100 km/h en 9,5 s, on reste au volant d'une voiture qui ne sera pas ridicule sur l'autobahn. Et ce qui est tout aussi important que les performances pour une limousine de haute volée comme celle-ci, c'est l'autonomie. Avec ses 2 réservoirs, la voiture peut parcourir plus de 650 km. 450 km environ à l'essence, avec un réservoir de 74 litres, et plus de 200 km à l'hydrogène, avec son réservoir de 8 kg.



Pour le stocker cet hydrogène, BMW a fait le meilleur choix technique, celui de l'hydrogène liquide. Pour l'automobiliste, c'est la meilleure solution, car l'hydrogène liquide est plus dense que l'hydrogène gazeux. C'est-à-dire que pour un réservoir d'un volume donné, on met plus d'hydrogène liquide que gazeux. Si en lieu et place de son réservoir d'hydrogène liquide, la BMW Hydrogen 7 avait un réservoir d'hydrogène gazeux à la pression de 350 bars, elle contiendrait moins de 3 kg de carburant. Alors tout serait bien, sauf qu'en terme de rendement global, il faut plus d'énergie pour liquéfier l'hydrogène que le comprimer. Mais bien sûr, ceci n'empêche pas de la production d'hydrogène liquide de manière totalement renouvelable, et écologique.




Ce choix de l'hydrogène liquide permet aussi de conserver un coffre normal, et cette série 7 répond à toutes les normes de sécurité en vigueur. Elle a subi les mêmes tests que les autres BMW de production, c'est une auto garantie par l'usine, et il n'y a pas à s'interroger comme on le fait devant certains kits de conversion au gaz. Ceci n'est pas un kit ! C'est une auto conçue avec tout le sérieux attendu d'une BMW. C'est important, car l'hydrogène liquide requiert une isolation parfaite, comme en témoigne le tuyau avec lequel on fait le plein : une vraie trompe d'éléphant !



A bord de l'auto, les passagers ne se rendent jamais compte du carburant qui est utilisé, même le conducteur l'ignorerait s'il n'y avait un voyant pour le lui indiquer. Il est invité à rouler à l'hydrogène, c'est le carburant principal, mais il peut toujours commuter à l'aide d'un bouton sur le volant. Et en cas de panne sèche, la voiture bascule d'elle-même d'un carburant à l'autre. Cette fonctionnalité est d'autant plus nécessaire que la voiture est gourmande. On ne peut pas oublier que cette auto est un superbe engin de très grand luxe, avec un équipement princier, notamment des portières avec fermeture assistée, douce et automatique.



16/17 l/100 km à l'essence, et presque 4 kg/100 km d'hydrogène. C'est donc l'occasion de comparer le rendement d'un moteur thermique avec celui d'une pile à combustible (PAC), puisque le GM Sequel (testé tout récemment) a lui aussi un réservoir de 8 kg d'hydrogène. Et quoique moins perrformant, il parcourt 480 km avec cette même quantité de carburant. Mais n'enterrons pas pour autant le moteur thermique, qui conserve des vertus de fiabilité, de simplicité d'entretien, de coût, et qui n'a surtout pas dit son dernier mot, puisqu'on attend encore le moteur à hydrogène monovalent, et totalement optimisé pour ce carburant.




Mais déjà, ce que signifie, cette BMW Hydrogen 7, c'est la fin des hydrocarbures alternatifs. Le GPL a été tué par le diesel, qui rejette 10/15 % de CO2 en moins que lui, mais il reste le gaz naturel (GNV). Un bon carburant, le GNV, puisqu'il permet à un moteur à allumage commandé d'avoir des émissions de CO2 quasi-égales à celles d'un diesel, soit plus faibles de 20/25 %. Mais au nom de quelle logique, on convertirait une essence pour la faire marcher au GNV et réduire ses émissions de 20/25 %, si pour un peu plus cher — surcoût pour un réservoir plus haute pression, alimentation et gestion moteur plus sophistiquée — on peut désormais avoir une conversion à l'hydrogène qui réduit les émissions de plus de 99 % ?



En effet, la technologie de l’hydrogène offre la possibilité de réduire radicalement les émissions produites par les transports individuels et, surtout le rejet de CO2. En effet, en mode hydrogène, la BMW Hydrogen 7 ne rejette pratiquement que de la vapeur d’eau. Comme il n'y a plus de carbone dans le carburant, les émissions de CO2 devraient même être à zéro, mais avec l'éventuelle goutte d'huile qui peut passer à l'échappement, on se limite à écrire qu'elles sont réduites de plus de 99 %. Il en va de même pour tous les polluants toxiques, y compris les oxydes d'azote (NOx), car BMW est super champion pour optimiser la combustion de ses moteurs, et celle-ci s'effectue en amont des températures où se forment les NOx. C'est donc du quasi-parfait, avec le seul inconvénient de devoir ravitailler tous les 200 km.




Les énergies alternatives moins polluantes

Les véhicules hybrides









Lexus RX400h Le tout-terrain RX 400h associe la puissance d'un moteur à essence V6 3,3 litres de 211 ch et celle de deux moteurs électriques, l'un, situé à l'avant de 123 kW, que l'on peut considérer comme principal, prête main forte au moteur thermique, et l'autre de 50 kW, entraîne les roues arrière dans les phases de démarrage, mais aussi de perte d'adhérence. L'ensemble des trois propulseurs, qui développe l'équivalent de 272 ch, est complété par un générateur et des batteries.
Il est en outre contrôlé par une unité de gestion et de répartition de puissance pilotée électroniquement. Système assez complexe qui permet d'optimiser la consommation et de limiter les émissions polluantes.



En effet, ce 4*4 affiche également la plus faible consommation de carburant sur le marché des tout-terrain à essence de luxe : à peine 8,1 l / 100 Km en cycle combiné et 37% d'émissions polluantes en moins par rapport à des véhicules de même poids et de moteur comparable (192g/km de CO2 contre 250 pour le BMW X5 3.0d par exemple)
















L'idée d'associer à bord d'un même véhicule, un moteur électrique et un moteur thermique constitue une solution intéressante. Elle permet de conserver un excellent niveau de performances dynamiques, tout en diminuant sensiblement la pollution en milieu urbain, grâce à une gestion énergétique optimisée.
Depuis le 1er janvier 2006, les particuliers acquéreurs d'un véhicule hybride neuf bénéficient d'un crédit d'impôt de 2000 euros.







































































    Les véhicules électriques



















Une petite berline électrique consomme environ 25 kwh aux 100 km. A titre de comparaison, la consommation unitaire annuelle d'un véhicule électrique, est équivalente à celle d'un chauffe-eau électrique sur la base de 8 000 km par an.

L'utilisation du véhicule électrique repose sur une recharge nocturne des batteries (environ 6 heures pour une recharge complète). Pour recharger le véhicule, il suffit de disposer d'une prise 16 ampères (prise lave-linge par exemple), dans votre garage ou votre parking privé. Vous branchez cette prise sur le véhicule en stationnement et le courant est automatiquement coupé lorsque les accumulateurs sont rechargés.










































    Certains constructeurs comme Dassault-Heuliez parient avec ambition sur l'avenir en proposant des véhicules tout électrique avec la Cleanova et des solutions pratiques et novatrices :



Recharge secteur :

Le chargeur intégré de 6 kW permet de recharger la batterie sur une prise standard (16 A ou 32 A). 4 à 8 heures suffisent pour recharger une batterie de l'ordre de 25 kWh. En pratique, le conducteur branche le véhicule le soir et le retrouve au matin prêt à partir, batterie pleine et habitacle préconditionné pour un confort immédiat. Finies les corvées de passage à la pompe. Le véhicule est toujours disponible sans que le conducteur ne lui consacre plus que quelques secondes par jour. Pour les imprévus, ou pendant le temps du déjeuner, le véhicule gère également la recharge rapide sur secteur externe, permettant par exemple de restaurer plus de la moitié de la capacité de la batterie en 30 minutes.




Récupération d'énergie lors de la décélération ou au freinage

Dès que le conducteur relâche l'accélérateur ou appuie sur le frein, l'énergie de décélération est récupérée pour recharger la batterie.

3 modes sont proposés au conducteur qui peut gérer précisément son niveau de charge –et son carburant – selon les besoins et contraintes propres de son déplacement (ville, routes nationales, autoroutes).



Mode "zéro pollution" (tout électrique) :



Dans ce mode, le moteur thermique est à l’arrêt, et la traction assurée à partir de la batterie. Le véhicule est géré comme son équivalent CLEANOVA tout électrique, dont il conserve l’exceptionnel agrément de conduite. Très économique, écologique et sans souci, ce mode est sans aucun doute l’usage dominant du véhicule. Grâce à sa grande autonomie en tout électrique, il est parfaitement adapté aux trajets quotidiens ou à moyenne distance.






Mode "hybride-voyage" :



Dans ce mode, l’intervention du moteur thermique est optimisée de manière à stabiliser le niveau de charge de la batterie même à vitesse élevée. Il favorise le confort et le zéro pollution en ville, et les qualités dynamiques sur route et autoroutes. Le voyage peut se poursuivre indéfiniment. La configuration "série", où le moteur générateur recharge la batterie, est préférée aux basses vitesses. La configuration "parallèle" – les trois moteurs étant solidarisés, en liaison mécanique avec les roues – intervient aux vitesses routières et autoroutières. La puissance totale de la chaîne de traction peut alors atteindre 100 kW, offrant d’excellentes capacités de reprise et de franchissement de rampes.






Mode "Recharge" :



Ce mode recharge rapidement la batterie pour restaurer l’autonomie en "zéro pollution". Il exploite toutes les possibilités du moteur thermique et de la batterie compatibles avec le profil de mission.





































    Les véhicules GPL














1 : Le carburant à l'état semi gazeux est stocké dans un réservoir torique équipé d'une soupape de sécurité, à une pression d'environ 15 bars ;

2 & 3 : Quand le véhicule roule en mode GPL, le gaz passe dans une électrovanne qui régule le flux dans un vapo-détendeur, le gaz est ramené à 1 bar environ ;

4 : Un diffuseur-filtre se charge de repartir idéalement la quantité de gaz vers les injecteurs ;

5 & 6 : Des injecteurs branchés sur le collecteur d'admission envoient le gaz vers les chambres de combustion du moteur ;

7 : une commande au tableau de bord permet à l'utilisateur de choisir de rouler au gaz ou à l'essence ;

Un calculateur (A) branché sur le faisceau électrique d'origine protégé par son propre fusible (B), gère le système renseigné par différents capteurs (C & D) et donne le niveau de gaz (E)
Remplissage du gaz (F)













La partie AVANT d'une installation GPL est composée des éléments suivants :

• Faisceau électrique
• Injection GPL
• Injection essence
• Calculateur GPL
• Calculateur essence
• Jauge GPL

Sous l’effet de la pression interne, le GPL est acheminé en phase liquide, depuis le réservoir jusqu’au vapodétendeur situé dans le compartiment moteur.

L’action du vapodétendeur consiste à détendre et transformer le GPL liquide en état gazeux. La chaleur du circuit de refroidissement du moteur fournit l’énergie nécessaire à cette opération : en circulant à travers le corps du vapodétendeur il réchauffe le GPL.

La quantité de GPL est dosée par un moteur pas à pas qui est piloté par une gestion électronique spécifique GPL.

Le GPL est ensuite acheminé jusqu’au distributeur chargé d’alimenter les injecteurs GPL.

Une fois injecté, le GPL forme avec l’air un mélange assurant une combustion propre et sans calamine.






La partie arrière d'une installation GPL comprend les éléments suivants :

• Le remplissage
• Le réservoir GPL
• La ligne de gaz
• Le commutateur GPL/essence

De nombreux types de réservoirs GPL sont disponibles, permettant une intégration optimum selon la morphologie du véhicule :

• les réservoirs toriques, (logé en lieu et place de la roue de secours)
• les réservoirs cylindriques (généralement adaptés au fond de coffre, derrière la banquette)
• les réservoirs « twin », composés de deux réservoirs cylindriques réunis (cette configuration est adaptée pour les logements rectangulaires des roues de secours ou sous châssis),
• les réservoirs polymorphes installés sous châssis (optimisation du volume de GPL et de l’autonomie).

Les capacités peuvent donc s’échelonner entre 40 litres et 150 litres, les volumes utiles représentant 80% du volume total. Les 20% restant permettent au GPL de varier de volume en fonction de la température.











Le gaz de pétrole liquéfié (GPL) est un mélange de butane et de propane. Moins taxé que l'essence, il est à peu près deux fois moins cher à la pompe. Les véhicules au GPL ne produisent pas de particules et très peu d'oxyde d'azote (NOx). Ils produisent en revanche plus de monoxyde de carbone (CO) que les voitures essence et Diesel, et plus d'hydrocarbures imbrûles (HC) mais ce sont des HC moins toxiques. Pour le gaz carbonique, ils sont comparables au Diesel. Enfin, ils consomment 30% de carburant en plus que les véhciules à essence. Les moteurs GPL sont moins bruyants. Les véhicules GPL sont bi-carburation, c'est à dire qu'ils peuvent fonctionner en mode essence ou en mode gaz. C'est utile si l'on est loin d'unpoint d'approvisionnement, ou dans une zone peu desservie en carburant GPL.A l'heure actuelle, il y a environ 2000 stations services équipées gpl en France, dont on peut trouver la liste sur le site du Comité français du butane et du propane