vendredi 20 avril 2001

Le village de mon enfance













60 habitants à l'époque inscrits sur la liste communale : une petite mairie, une église toujours ouverte, aucun commerce. Mais une bergerie et son berger Mathys connu à des dizaines de kilomètres à la ronde; il était grand coiffeur parisien et un beau jour avec sa compagne Mayé, licenciée en histoire-géo ils ont décidé de tout plaquer pour habiter sur la place du village.









On accède à Tordères par une peite route sinueuse où deux voitures ont toujours du mal à se croiser; mais qu'importe il suffisait d'ouvrir la vitre pour se serrer la main et discuter du beau temps pendant que patiemment une voiture derrière pouvait patiemment attendre : un voisin sans nul doute. Je n'ai jamais connu dans mon enfance de parole du genre "attention aux voitures sur la route"; quand il y en avait 2 à l'heure, c'était le bout du monde.









J'y suis retourné récemment et avoir des interdictions de stationner dans l'unique rue est une pure hérésie venue de la civilisation. Tout se perd.







Mon Dieu, que c'était bon le passé. Et dire qu'à l'époque, je ne rêvais que d'une seule chose, une seule ville : Paris !

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