mardi 1 novembre 2005

Jour des morts




9 points à l'aller avec 5 croix et 19 au retour. Cette partie pourrait se résumer là mais il y a bien pire.

Des larmes aux yeux à la fin du 4, ridicule par 3 où je fais 6.
Que s'est-il passé ? je ne le sais pas moi-même.
Je sais qu'au départ je n'étais pas spécialement concentré, je n'avais pas l'envie de mordre. Je voulais être détendu avec l'idée de jouer sans tenir compte du résultat. On me bassinait tellement avec ça : joue pour te faire plaisir, ne pense pas au score, le golf est un jeu, prends du plaisir... Malheureusement, je suis arrivé au tee 1 trop détendu, en rigolant. je fais deux coups d'essai monstrueux, avec encore le sourire d'avoir vu le départ de Hubert en chandelle à gauche à une cinquantaine de mètres avant les rouges...
Trop détendu et trop confiant, je ne sais. Pas assez concentré certainement. Ma balle part en chandelle sur la droite avant le petit bois de droite. 3 coups pour en sortir. J'arrive sur le green en 8 après encore des péripéties comme une approche topée.
J'aurais dû déclarer la balle injouable et refaire un drive.
Après j'ai pourtant positivé. Et je me suis honnêtement dit qu'une croix ce n'était rien, que je pouvais quand même scorer. Qu'il restait 17 trous.
Un départ du 2 très moyen, alors que tous les entraînements précédents avaient mis ma balle sur le green au fer 5. Ma balle part à gauche, une approche dans le gras, je prends un 56° pour ne pas gratter et rester planté. Ma balle survole le green et je me retrouve sur le fairway du 16. Je ne m'affole toujours pas, le drapeau n'est pas très loin. Avec un PW, je fais une légère approche qui a failli heurter un arbre, ma balle court sur le green et je me retrouve sur le pré-green.. Approche roulée trop courte, deux putts. Deuxième croix.
Je me dis intérieurement que ce n'est pas grave. Que je peux toujours scorer. Et j'y crois encore.
Là la coupe commence à déborder avec un départ à gauche toute - comme d'habitude et très court... je prends mon bois 7, la balle est droite mais touche un arbre, la balle reste sous les bois. Je joue une provisoire qui file loin et bien. Je décide de rechercher ma balle, je la trouve, je veux assurer le placement sur le fairway. La fenêtre est courte, ma balle tombe dans l'obstacle, je droppe.. encore une croix. Ca ne m'était jamais arrivé. Au départ du par 3 suivant, je fais les comptes et me dis que ça commence à sentir le roussi.
Mon objectif sur ce trou est de mettre la balle gentiment sur le fairway quitte à ne pas prendre le green. Je veux quelques points pour me rasseoir sur mes certitudes... Ma balle part à gauche sous un sapin. J'ai dû me relever pour voir le résultat. Je recentre, je gratte l'approche, le coeur n'y est plus. Je fais une croix la quatrième d'affilée, d'où mes larmes aux yeux. En arrivera une cinquième, sur le trou 7 la dernière. Mais trop c'est trop. Un vrai cimetière en ce jour de la Toussaint.

Jour des morts




9 points à l'aller avec 5 croix et 19 au retour. Cette partie pourrait se résumer là mais il y a bien pire.

Des larmes aux yeux à la fin du 4, ridicule par 3 où je fais 6.
Que s'est-il passé ? je ne le sais pas moi-même.
Je sais qu'au départ je n'étais pas spécialement concentré, je n'avais pas l'envie de mordre. Je voulais être détendu avec l'idée de jouer sans tenir compte du résultat. On me bassinait tellement avec ça : joue pour te faire plaisir, ne pense pas au score, le golf est un jeu, prends du plaisir... Malheureusement, je suis arrivé au tee 1 trop détendu, en rigolant. je fais deux coups d'essai monstrueux, avec encore le sourire d'avoir vu le départ de Hubert en chandelle à gauche à une cinquantaine de mètres avant les rouges...
Trop détendu et trop confiant, je ne sais. Pas assez concentré certainement. Ma balle part en chandelle sur la droite avant le petit bois de droite. 3 coups pour en sortir. J'arrive sur le green en 8 après encore des péripéties comme une approche topée.
J'aurais dû déclarer la balle injouable et refaire un drive.
Après j'ai pourtant positivé. Et je me suis honnêtement dit qu'une croix ce n'était rien, que je pouvais quand même scorer. Qu'il restait 17 trous.
Un départ du 2 très moyen, alors que tous les entraînements précédents avaient mis ma balle sur le green au fer 5. Ma balle part à gauche, une approche dans le gras, je prends un 56° pour ne pas gratter et rester planté. Ma balle survole le green et je me retrouve sur le fairway du 16. Je ne m'affole toujours pas, le drapeau n'est pas très loin. Avec un PW, je fais une légère approche qui a failli heurter un arbre, ma balle court sur le green et je me retrouve sur le pré-green.. Approche roulée trop courte, deux putts. Deuxième croix.
Je me dis intérieurement que ce n'est pas grave. Que je peux toujours scorer. Et j'y crois encore.
Là la coupe commence à déborder avec un départ à gauche toute - comme d'habitude et très court... je prends mon bois 7, la balle est droite mais touche un arbre, la balle reste sous les bois. Je joue une provisoire qui file loin et bien. Je décide de rechercher ma balle, je la trouve, je veux assurer le placement sur le fairway. La fenêtre est courte, ma balle tombe dans l'obstacle, je droppe.. encore une croix. Ca ne m'était jamais arrivé. Au départ du par 3 suivant, je fais les comptes et me dis que ça commence à sentir le roussi.
Mon objectif sur ce trou est de mettre la balle gentiment sur le fairway quitte à ne pas prendre le green. Je veux quelques points pour me rasseoir sur mes certitudes... Ma balle part à gauche sous un sapin. J'ai dû me relever pour voir le résultat. Je recentre, je gratte l'approche, le coeur n'y est plus. Je fais une croix la quatrième d'affilée, d'où mes larmes aux yeux. En arrivera une cinquième, sur le trou 7 la dernière. Mais trop c'est trop. Un vrai cimetière en ce jour de la Toussaint.

dimanche 23 octobre 2005

Coupe de France de Pitch and putt




Samedi 22 et dimanche 23 octobre 2005 a eu lieu la première édition de la Coupe de France de pitch and putt au golf de la Poudrerie à Livry Gargan dans le 93 à l'initiative de la Fédération française de Golf.

Le parcours : c'était un 9 trous à parcourir deux fois. Les distances variaient entre 40 et 90 m. Les départs se faisaient exclusivement sur tapis pour éviter un trop grand nombre de divots que le terrain n'aurait pas supporté.
En fait il s'agit d'un vrai golf avec bunkers, obstacles d'eau. Seuls les départs étaient avancés pour satisfaire au cahier des charges. Terrain vallonné, greens avec pentes etc… tout était fait pour rendre le challenge intéressant.

Le réglement : les joueurs n'avaient droit qu'à seulement 3 clubs – dont le putter. Et tout le monde partait des mêmes départs, homme ou femme, bas index ou plus hauts index.

La compétition : l'édition 2005 regroupait 56 joueurs de toute la France et les index s'échelonnaient de –0.4 à 23.7. En effet l'index de départ était limité à 24 par la Fédération. Le meilleur score sur les deux tours a été –10, le plus haut +34 (pour un par 54) avec un record du parcours à –6.
Les 10 premiers sont tous des index à un chiffre (index le plus haut : 8.8). Les 20 premiers sont tous des un chiffre à l'exception de 2 joueurs à 11.3. Ce qui prouve que sous ses abords conviviaux, le pitch and putt a une dimension sportive certaine. Il requiert technique et régularité constante.

J'étais sûr de faire "quelque chose" lors de cette compétition, car mes wedges sont les clubs que j'utilise le plus, ceux avec lesquels je m'entraîne le plus.
Un sentiment d'être en terrain connu. Arrivée sur la balle, prise des distances, choix du club, vérification des conditions météo. Deux ou trois mouvements d'essai. Pause pour intégrer toute la routine et swing. Les reste c'est fait au putting, avec concentration, application et détermination aidé en cela par ma cadette. Capacité de ne pas se démobiliser malgré un double, deux doubles et en vouloir, compter son score trou après trou. Tout cela pour avoir l'honneur de finir 21° avec un score le samedi de +5 et le dimanche de +1.
Faire des pars à la suite et quelques birdies n'est pas un problème quand on se concentre sur l'objectif à atteindre : faire de son mieux sans se soucier des conséquences. Difficile équilibre entre tension et relâchement.
Photo : Danfirst (tu étais là au mauvais moment !)

Coupe de France de Pitch and putt




Samedi 22 et dimanche 23 octobre 2005 a eu lieu la première édition de la Coupe de France de pitch and putt au golf de la Poudrerie à Livry Gargan dans le 93 à l'initiative de la Fédération française de Golf.

Le parcours : c'était un 9 trous à parcourir deux fois. Les distances variaient entre 40 et 90 m. Les départs se faisaient exclusivement sur tapis pour éviter un trop grand nombre de divots que le terrain n'aurait pas supporté.
En fait il s'agit d'un vrai golf avec bunkers, obstacles d'eau. Seuls les départs étaient avancés pour satisfaire au cahier des charges. Terrain vallonné, greens avec pentes etc… tout était fait pour rendre le challenge intéressant.

Le réglement : les joueurs n'avaient droit qu'à seulement 3 clubs – dont le putter. Et tout le monde partait des mêmes départs, homme ou femme, bas index ou plus hauts index.

La compétition : l'édition 2005 regroupait 56 joueurs de toute la France et les index s'échelonnaient de –0.4 à 23.7. En effet l'index de départ était limité à 24 par la Fédération. Le meilleur score sur les deux tours a été –10, le plus haut +34 (pour un par 54) avec un record du parcours à –6.
Les 10 premiers sont tous des index à un chiffre (index le plus haut : 8.8). Les 20 premiers sont tous des un chiffre à l'exception de 2 joueurs à 11.3. Ce qui prouve que sous ses abords conviviaux, le pitch and putt a une dimension sportive certaine. Il requiert technique et régularité constante.

J'étais sûr de faire "quelque chose" lors de cette compétition, car mes wedges sont les clubs que j'utilise le plus, ceux avec lesquels je m'entraîne le plus.
Un sentiment d'être en terrain connu. Arrivée sur la balle, prise des distances, choix du club, vérification des conditions météo. Deux ou trois mouvements d'essai. Pause pour intégrer toute la routine et swing. Les reste c'est fait au putting, avec concentration, application et détermination aidé en cela par ma cadette. Capacité de ne pas se démobiliser malgré un double, deux doubles et en vouloir, compter son score trou après trou. Tout cela pour avoir l'honneur de finir 21° avec un score le samedi de +5 et le dimanche de +1.
Faire des pars à la suite et quelques birdies n'est pas un problème quand on se concentre sur l'objectif à atteindre : faire de son mieux sans se soucier des conséquences. Difficile équilibre entre tension et relâchement.
Photo : Danfirst (tu étais là au mauvais moment !)

mardi 4 octobre 2005

Finale à Valcros III


Toutes les bonnes choses ont une fin et malheureusement il fallut quitter à regret une endroit magnifique, un golf certes assez court mais très technique et étroit qui prit une autre dimension avec le mistral gagnant. Il fallut quitter des personnes attachantes et éminemment sympathiques. D'un coup d'aile, il fallut reprendre le périphérique et retourner dans la froidure des lendemains brumeux d'octobre dans le nord de la France avec des rêves et des souvenirs plein la tête. C'est si beau et si bon le golf quand se mêle harmonieusement à un cadre enchanteur et à des gens remarquables.

Finale à Valcros III


Toutes les bonnes choses ont une fin et malheureusement il fallut quitter à regret une endroit magnifique, un golf certes assez court mais très technique et étroit qui prit une autre dimension avec le mistral gagnant. Il fallut quitter des personnes attachantes et éminemment sympathiques. D'un coup d'aile, il fallut reprendre le périphérique et retourner dans la froidure des lendemains brumeux d'octobre dans le nord de la France avec des rêves et des souvenirs plein la tête. C'est si beau et si bon le golf quand se mêle harmonieusement à un cadre enchanteur et à des gens remarquables.

lundi 3 octobre 2005

Finale à Valcros II


Les festivités au programme n'étaient pas en reste, superbe : reconnaissance le samedi après-midi dans la douceur printanière d'un sud éclairé par une lumière divine, apéritif aux chandelles qui rivalisaient avec les étoiles d'un ciel bien dégagé, dîner de gala - certes un peu long - mais qui fut l'occasion de rencontrer des gens incroyablement passionnés comme Patrice Hagelauer (entraîneur de tennis de l'Equipe de France de Coupe Davis), Stéphane Coudoux (journaliste et Directeur de publicité à Golf Européen) petit déjeuner pantagruélique avant de début des hostilités. Le score personnel fut accessoire malgré un très bon départ qui devait augurer d'une belle prestation. Las, le vent et des erreurs stratégiques vinrent ternir le tableau sportif que seul un buffet royal après la compétition parvint à effacer. Les affres d'une compétition bien ventée mais ô combien chaleureuse ne furent plus qu'une lointaine anecdote !