Les joueurs préféraient bien entendu utiliser des balles neuves et dures, et il est attesté que certaines furent propulsées à plus de 300 mètres. Cependant, elles résistaient mal à l'humidité : les plumes absorbaient l'eau ce qui alourdissait la balle et réduisait son efficacité. Pour les joueurs les moins expérimentés, un seul coup tapé avec la lame d'un fer, suffisait à en faire éclater les coutures. La balle en plume fut par la suite concurrencée par celle en gutta-percha (substance dérivée du latex), qui finit par la supplanter définitivement. C'est en 1845 que le révérend docteur Paterson eut l'idée d'utiliser du gutta-percha, trouvé dans un carton d'emballage provenant d'Orient, afin de fabriquer une balle.
Les premiers essais furent assez déroutants. Les choses allèrent mieux lorsque l'on comprit qu'en martelant la surface de la balle, elle était beaucoup plus facile à contrôler. Les premiers spécimens en gutta-percha, ainsi façonnés, se firent connaître sous le nom de: " martelés à la main ". Au fil des ans, le procédé de fabrication ne cessa de s'améliorer et l'apparition de moules gravés élimina définitivement cette opération fastidieuse
Source : Vivien Saunders : Manuel du golf - le matériel, la technique, la pratique
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