Vers 1630, la bourse de cuir était presque exclusivement rembourrée avec des plumes de canard ou d'oie. Ces dernières étaient bouillies afin de les ramollir et de les rétrécir. Le cuir était trempé au préalable dans une solution dans de l'eau additionnée d'alun. Les plumes étaient ensuite introduites dans l'enveloppe étroitement cousue avec un fil à peine visible. En séchant, la peau se rétractait alors que les plumes prenaient du volume. Le secret de ce succès de la balle de plume ne résidait pas tant dans ses vertus particulières que dans le fait qu’il n’existait pas d’autre modèle. La quantité de plumes ainsi utilisées pour confectionner une balle était traditionnellement évaluée au «contenu d’un chapeau», ce qui correspondait à environ 2 litres. (photo St Andrews University Photographic Collection)
Source : Vivien Saunders : Manuel du golf - le matériel, la technique, la pratique
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