Source : Vivien Saunders : Manuel du golf - le matériel, la technique, la pratique
Le golf est une passion qui vous prend, qui vous soumet à la dure loi de l'abnégation, du perfectionnement. La balle n'est que le résultat d'un entraînement régulier, mais elle donne aussi un sens, une trajectoire à nos propres désirs : qu'importe le but, c'est la voie pour y parvenir qui compte. Toute une philosophie... exaltante !
mardi 18 février 2003
L'évolution des balles VII
L'évolution des balles VII
Source : Vivien Saunders : Manuel du golf - le matériel, la technique, la pratique
dimanche 16 février 2003
L'évolution des balles VI
La balle dure en gutta-percha domina longtemps le marché mais fut ensuite remplacée par un modèle à noyau en caoutchouc, créé aux Etats-Unis. Coburn Haskell fut à l'origine de cette nouvelle balle, constituée de plusieurs mètres d'élastique entourant un noyau central en caoutchouc dur de la taille d'une bille, le tout étant revêtu d'une couche de gutta-percha. En 1902, Alex Herd remporta le British Open avec une balle conçue par Haskell. Dès lors, la plupart des firmes britanniques et américaines de pneus et de caoutchouc orientèrent leurs activités afin d'être les plus rapides à inonder le marché de millions de modèles identiques. En 1910, plus de cent cinquante fabricants proposaient leurs différents modèles de balles. D’abord enveloppée de gutta percha, cette balle était plus vive et plus résistante. Malgré ces qualités, elle fut accueillie avec méfiance. Tout cela changea cependant lors d’un parcours d’entraînement durant le British Open, en 1902. Le professionnel Alexander Herd y affrontait un amateur très doué, John Ball. Herd aurait dû s’imposer facilement, mais il se retrouva constamment dépassé, aussi bien sur le fairway que sur le green. Ball utilisait l’une de ces nouvelles balles. Herd fut invité à en essayer une, et cela lui permit de remporter le tournoi. Naturellement, la balle connut un succès immédiat.D'autres matériaux que le caoutchouc furent testés pour former le cœur de la balle tels que les noyaux liquides, les roulements à billes ou le mercure. Elle fut également recouverte de matières diverses, comme la ronce sauvage, ou ornée de motifs divers et variés en forme de mailles, de treillage, d'alvéoles ou de stries triangulaires. L'apparition de cette nouvelle balle entraîna divers réaménagements sur les links et les parcours. Les trous et les départs durent être reculés et de nombreux obstacles, principalement les bunkers de fairways, furent déplacés.
L'évolution des balles VI
La balle dure en gutta-percha domina longtemps le marché mais fut ensuite remplacée par un modèle à noyau en caoutchouc, créé aux Etats-Unis. Coburn Haskell fut à l'origine de cette nouvelle balle, constituée de plusieurs mètres d'élastique entourant un noyau central en caoutchouc dur de la taille d'une bille, le tout étant revêtu d'une couche de gutta-percha. En 1902, Alex Herd remporta le British Open avec une balle conçue par Haskell. Dès lors, la plupart des firmes britanniques et américaines de pneus et de caoutchouc orientèrent leurs activités afin d'être les plus rapides à inonder le marché de millions de modèles identiques. En 1910, plus de cent cinquante fabricants proposaient leurs différents modèles de balles. D’abord enveloppée de gutta percha, cette balle était plus vive et plus résistante. Malgré ces qualités, elle fut accueillie avec méfiance. Tout cela changea cependant lors d’un parcours d’entraînement durant le British Open, en 1902. Le professionnel Alexander Herd y affrontait un amateur très doué, John Ball. Herd aurait dû s’imposer facilement, mais il se retrouva constamment dépassé, aussi bien sur le fairway que sur le green. Ball utilisait l’une de ces nouvelles balles. Herd fut invité à en essayer une, et cela lui permit de remporter le tournoi. Naturellement, la balle connut un succès immédiat.D'autres matériaux que le caoutchouc furent testés pour former le cœur de la balle tels que les noyaux liquides, les roulements à billes ou le mercure. Elle fut également recouverte de matières diverses, comme la ronce sauvage, ou ornée de motifs divers et variés en forme de mailles, de treillage, d'alvéoles ou de stries triangulaires. L'apparition de cette nouvelle balle entraîna divers réaménagements sur les links et les parcours. Les trous et les départs durent être reculés et de nombreux obstacles, principalement les bunkers de fairways, furent déplacés.
vendredi 14 février 2003
L'évolution des balles V
L'évolution des balles V
mercredi 12 février 2003
L'évolution des balles IV
De nombreux fabricants investirent alors le marché, proposant différents modèles de balles, ornés de motifs divers. Les balles flottantes firent leur apparition. De nouvelles améliorations permirent par la suite aux joueurs de frapper leur balle pendant plus de six mois, ce qui représentait un progrès considérable. En effet, la balle souffrait depuis son origine du phénomène de fragmentation. Les règles étaient d'ailleurs explicites à ce sujet: " Si la balle se désagrège en plusieurs parties, une autre balle peut être déposée là où repose la plus grosse partie ".
Les balles en gutta-percha usagées étaient souvent restaurées par les golfeurs qui n'avaient pas les moyens de les remplacer. Pour les remodeler, on portait à ébullition les anciens morceaux jusqu'à ce que le mélange soit fluide. Avec des gants en cuir, il était possible de rouler à la main les blocs de gutta-percha ou de les placer entre deux planches. Pour les empêcher de coller, on rajoutait de l'huile de lin. L'opération se poursuivait jusqu'à l'obtention d'une sphère plus volumineuse que le modèle définitif, car en séchant, les balles rétrécissaient. Quelques semaines plus tard, elles pouvaient être peintes.
L'évolution des balles IV
De nombreux fabricants investirent alors le marché, proposant différents modèles de balles, ornés de motifs divers. Les balles flottantes firent leur apparition. De nouvelles améliorations permirent par la suite aux joueurs de frapper leur balle pendant plus de six mois, ce qui représentait un progrès considérable. En effet, la balle souffrait depuis son origine du phénomène de fragmentation. Les règles étaient d'ailleurs explicites à ce sujet: " Si la balle se désagrège en plusieurs parties, une autre balle peut être déposée là où repose la plus grosse partie ".
Les balles en gutta-percha usagées étaient souvent restaurées par les golfeurs qui n'avaient pas les moyens de les remplacer. Pour les remodeler, on portait à ébullition les anciens morceaux jusqu'à ce que le mélange soit fluide. Avec des gants en cuir, il était possible de rouler à la main les blocs de gutta-percha ou de les placer entre deux planches. Pour les empêcher de coller, on rajoutait de l'huile de lin. L'opération se poursuivait jusqu'à l'obtention d'une sphère plus volumineuse que le modèle définitif, car en séchant, les balles rétrécissaient. Quelques semaines plus tard, elles pouvaient être peintes.
lundi 10 février 2003
L'évolution des balles III
Les joueurs préféraient bien entendu utiliser des balles neuves et dures, et il est attesté que certaines furent propulsées à plus de 300 mètres. Cependant, elles résistaient mal à l'humidité : les plumes absorbaient l'eau ce qui alourdissait la balle et réduisait son efficacité. Pour les joueurs les moins expérimentés, un seul coup tapé avec la lame d'un fer, suffisait à en faire éclater les coutures. La balle en plume fut par la suite concurrencée par celle en gutta-percha (substance dérivée du latex), qui finit par la supplanter définitivement. C'est en 1845 que le révérend docteur Paterson eut l'idée d'utiliser du gutta-percha, trouvé dans un carton d'emballage provenant d'Orient, afin de fabriquer une balle.
Les premiers essais furent assez déroutants. Les choses allèrent mieux lorsque l'on comprit qu'en martelant la surface de la balle, elle était beaucoup plus facile à contrôler. Les premiers spécimens en gutta-percha, ainsi façonnés, se firent connaître sous le nom de: " martelés à la main ". Au fil des ans, le procédé de fabrication ne cessa de s'améliorer et l'apparition de moules gravés élimina définitivement cette opération fastidieuse
L'évolution des balles III
Les joueurs préféraient bien entendu utiliser des balles neuves et dures, et il est attesté que certaines furent propulsées à plus de 300 mètres. Cependant, elles résistaient mal à l'humidité : les plumes absorbaient l'eau ce qui alourdissait la balle et réduisait son efficacité. Pour les joueurs les moins expérimentés, un seul coup tapé avec la lame d'un fer, suffisait à en faire éclater les coutures. La balle en plume fut par la suite concurrencée par celle en gutta-percha (substance dérivée du latex), qui finit par la supplanter définitivement. C'est en 1845 que le révérend docteur Paterson eut l'idée d'utiliser du gutta-percha, trouvé dans un carton d'emballage provenant d'Orient, afin de fabriquer une balle.
Les premiers essais furent assez déroutants. Les choses allèrent mieux lorsque l'on comprit qu'en martelant la surface de la balle, elle était beaucoup plus facile à contrôler. Les premiers spécimens en gutta-percha, ainsi façonnés, se firent connaître sous le nom de: " martelés à la main ". Au fil des ans, le procédé de fabrication ne cessa de s'améliorer et l'apparition de moules gravés élimina définitivement cette opération fastidieuse
dimanche 9 février 2003
Rencontre forumiste à Clément Ader
Sale temps pour une rencontre forumiste avec Alb Atroce, ClaireCW et Olivier, Danfer, Duffer, Gurwan, Johndoe, Nomulligan, Wonder Woman et moi sans compter les deux soutiens psychologiques Zinzin et Jonpi. Un vrai calvaire sous une pluie battante mais qui n'a pas empêché un record mondial : Duffer au lancer de driver ! Plus de nombreuses balles perdues dans les obstacles d'eau (merci ZinZin d'en avoir repêché quelques-unes, alors que tu aurais pu jouer; au lieu de cela tu as vu quelques golfeurs égarés et s'égarer...). Un bon repas bien chaud pour tout le monde pour clôturer le tout et finalement un bon moment pour tous.
Rencontre forumiste à Clément Ader
Sale temps pour une rencontre forumiste avec Alb Atroce, ClaireCW et Olivier, Danfer, Duffer, Gurwan, Johndoe, Nomulligan, Wonder Woman et moi sans compter les deux soutiens psychologiques Zinzin et Jonpi. Un vrai calvaire sous une pluie battante mais qui n'a pas empêché un record mondial : Duffer au lancer de driver ! Plus de nombreuses balles perdues dans les obstacles d'eau (merci ZinZin d'en avoir repêché quelques-unes, alors que tu aurais pu jouer; au lieu de cela tu as vu quelques golfeurs égarés et s'égarer...). Un bon repas bien chaud pour tout le monde pour clôturer le tout et finalement un bon moment pour tous.
Rencontre forumiste à Clément Ader
Rencontre forumiste à Clément Ader
samedi 8 février 2003
L'évolution des balles II
La régularité de la balle était directement liée à l'habilité de l'artisan. Etant donnée la lenteur du procédé, ce dernier ne pouvait en produire que quatre à cinq par jour. La balle ainsi obtenue posait de multiples problèmes. Elle était rarement parfaitement sphérique, de sorte que son vol était irrégulier et son rouler imprévisible. Lorsque le temps était pluvieux, elle absorbait l’humidité, ce qui la rendait plus lourde et difficile à jouer .
Source : Vivien Saunders : Manuel du golf - le matériel, la technique, la pratique
L'évolution des balles II
La régularité de la balle était directement liée à l'habilité de l'artisan. Etant donnée la lenteur du procédé, ce dernier ne pouvait en produire que quatre à cinq par jour. La balle ainsi obtenue posait de multiples problèmes. Elle était rarement parfaitement sphérique, de sorte que son vol était irrégulier et son rouler imprévisible. Lorsque le temps était pluvieux, elle absorbait l’humidité, ce qui la rendait plus lourde et difficile à jouer .
Source : Vivien Saunders : Manuel du golf - le matériel, la technique, la pratique
vendredi 7 février 2003
Histoires de golfeurs
La scène se passe à l'entrée d'un golf municipal pendant la belle saison. La file d'attente est interminable. Un petit monsieur se faufile à grand peine et presque arrivé à l'entrée, il se fait rejeter jusqu'au bout de la file. Il recommence avec le même résultat. Perdant alors son calme, il annonce " je vous préviens, si vous ne me laissez pas passer, je n'ouvre pas le parcours aujourd'hui!"
Un golfeur cherche un taxi en ville. Il porte son sac et son matériel. Alors qu'il attend au coin de la rue, un passant dit à son camarade " Il a du en faire un sacré slice pour arriver ici"
Après le parcours, il demande à son caddy :"Alors, caddy, comment trouvez-vous mon jeu ?"
Joseph répond: "Ne m'en parle pas! C'est pire pour moi. Je dois me taper toutes les corvées du jeudi et du vendredi."
Le troisième: "Moi j'ai aucun problème. Je règle le réveil sur 7h15. Et là je commence à embrasser ma femme dans le cou, à lui caresser le dos,etc... Et à chaque fois ma femme me dit: "Dis donc, t'as pas un golf à 8h00?"
Histoires de golfeurs
La scène se passe à l'entrée d'un golf municipal pendant la belle saison. La file d'attente est interminable. Un petit monsieur se faufile à grand peine et presque arrivé à l'entrée, il se fait rejeter jusqu'au bout de la file. Il recommence avec le même résultat. Perdant alors son calme, il annonce " je vous préviens, si vous ne me laissez pas passer, je n'ouvre pas le parcours aujourd'hui!"
Un golfeur cherche un taxi en ville. Il porte son sac et son matériel. Alors qu'il attend au coin de la rue, un passant dit à son camarade " Il a du en faire un sacré slice pour arriver ici"
Après le parcours, il demande à son caddy :"Alors, caddy, comment trouvez-vous mon jeu ?"
Joseph répond: "Ne m'en parle pas! C'est pire pour moi. Je dois me taper toutes les corvées du jeudi et du vendredi."
Le troisième: "Moi j'ai aucun problème. Je règle le réveil sur 7h15. Et là je commence à embrasser ma femme dans le cou, à lui caresser le dos,etc... Et à chaque fois ma femme me dit: "Dis donc, t'as pas un golf à 8h00?"
jeudi 6 février 2003
L'évolution des balles I
Vers 1630, la bourse de cuir était presque exclusivement rembourrée avec des plumes de canard ou d'oie. Ces dernières étaient bouillies afin de les ramollir et de les rétrécir. Le cuir était trempé au préalable dans une solution dans de l'eau additionnée d'alun. Les plumes étaient ensuite introduites dans l'enveloppe étroitement cousue avec un fil à peine visible. En séchant, la peau se rétractait alors que les plumes prenaient du volume. Le secret de ce succès de la balle de plume ne résidait pas tant dans ses vertus particulières que dans le fait qu’il n’existait pas d’autre modèle. La quantité de plumes ainsi utilisées pour confectionner une balle était traditionnellement évaluée au «contenu d’un chapeau», ce qui correspondait à environ 2 litres. (photo St Andrews University Photographic Collection)
L'évolution des balles I
Vers 1630, la bourse de cuir était presque exclusivement rembourrée avec des plumes de canard ou d'oie. Ces dernières étaient bouillies afin de les ramollir et de les rétrécir. Le cuir était trempé au préalable dans une solution dans de l'eau additionnée d'alun. Les plumes étaient ensuite introduites dans l'enveloppe étroitement cousue avec un fil à peine visible. En séchant, la peau se rétractait alors que les plumes prenaient du volume. Le secret de ce succès de la balle de plume ne résidait pas tant dans ses vertus particulières que dans le fait qu’il n’existait pas d’autre modèle. La quantité de plumes ainsi utilisées pour confectionner une balle était traditionnellement évaluée au «contenu d’un chapeau», ce qui correspondait à environ 2 litres. (photo St Andrews University Photographic Collection)
mardi 4 février 2003
L'évolution des balles
L'évolution des balles
lundi 3 février 2003
Travailler le swing
Je vais travailler mon swing : combien de fois a-t-on dit ça ? combien de fois entend-on ça ?
Bizarre non d'associer le swing, élément technique d'un jeu, le golf avec le travail !
Mais qu'est-ce que le travail ? Alexis, Duchamp et Dr Mud en ont parlé et j'approfondirai un peu plus cette notion indispensable à tout golfeur désireux de se perfectionner :
En 1155, toujours selon ce même dictionnaire, on voit : " se travailler " : produire de grands efforts et par la suite, le courant : " travailler à " : faire tous ses *efforts* pour parvenir à un résultat... l’idée de transformation d’une matière première ne prend le pas sur l’idée de souffrance qu’à partir du 16e siècle moment où le verbe se répend dans le sens " faire un ouvrage " et " rendre plus utilisable " (indiquant qu’un ouvrage intellectuel a été travaillé pour le rendre utile, pour lui conférer une valeur d’usage).
L’association du travail à la souffrance et au châtiment, dans la culture occidentale, est certainement plus ancienne et l’on pourrait s’en référer au texte biblique où, pour avoir voulu goûter au fruit de l'Arbre de la Connaissance, Adam et Eve se voient respectivement condamnés à " produire son pain à la sueur de son front " et " à enfanter dans la douleur ".
Vécu comme destin ou comme volonté, le travail n’est pas sans rapport avec la violence. Mais nous devons garder à l'esprit que le verbe travailler est transitif : le travailleur est, en fait, le tortionnaire. Il exerce une contrainte sur la matière qu'il travaille, comme le policier brutal qui "travaille" le suspect...
Une chose est toutefois certaine : le travail a doublement partie liée à la re-production : d’une part elle a la production en vue, et cherche à maitriser de la re-production et d’autre part, le travail est la condition nécessaire de notre re-production, autant que de notre croissance...
Source : P. Deramaix
Travailler le swing
Je vais travailler mon swing : combien de fois a-t-on dit ça ? combien de fois entend-on ça ?
Bizarre non d'associer le swing, élément technique d'un jeu, le golf avec le travail !
Mais qu'est-ce que le travail ? Alexis, Duchamp et Dr Mud en ont parlé et j'approfondirai un peu plus cette notion indispensable à tout golfeur désireux de se perfectionner :
En 1155, toujours selon ce même dictionnaire, on voit : " se travailler " : produire de grands efforts et par la suite, le courant : " travailler à " : faire tous ses *efforts* pour parvenir à un résultat... l’idée de transformation d’une matière première ne prend le pas sur l’idée de souffrance qu’à partir du 16e siècle moment où le verbe se répend dans le sens " faire un ouvrage " et " rendre plus utilisable " (indiquant qu’un ouvrage intellectuel a été travaillé pour le rendre utile, pour lui conférer une valeur d’usage).
L’association du travail à la souffrance et au châtiment, dans la culture occidentale, est certainement plus ancienne et l’on pourrait s’en référer au texte biblique où, pour avoir voulu goûter au fruit de l'Arbre de la Connaissance, Adam et Eve se voient respectivement condamnés à " produire son pain à la sueur de son front " et " à enfanter dans la douleur ".
Vécu comme destin ou comme volonté, le travail n’est pas sans rapport avec la violence. Mais nous devons garder à l'esprit que le verbe travailler est transitif : le travailleur est, en fait, le tortionnaire. Il exerce une contrainte sur la matière qu'il travaille, comme le policier brutal qui "travaille" le suspect...
Une chose est toutefois certaine : le travail a doublement partie liée à la re-production : d’une part elle a la production en vue, et cherche à maitriser de la re-production et d’autre part, le travail est la condition nécessaire de notre re-production, autant que de notre croissance...
Source : P. Deramaix