Ce n'est pas si simple d'accepter ses carences. Sinon pourquoi changerait-on de professeur, de matériel, de manies ? Pourquoi essaie-t-on de refaire le parcours raté mentalement ou verbalement au bar ? Pourquoi trouve-t-on qu'on est NUL quand on fait une contre-performance ? Pourquoi veut-on parfois raccrocher les clubs et pourquoi nous trouve-ton au practice dès le lendemain et pourquoi attendons-nous avec impatience le dimanche suivant pour voir si ... ? Parce que je trouve qu'on a dans l'ensemble un EGO démesuré (la société, le regard des autres, la compétition...) et que c'est ça le moteur du progrès humain et qui en constitue aussi parfois sa perte.
SI nous étions comblés par la vie (travail, amour et santé) on jouerait certes au golf, mais irions nous tenter de rendre l'imparfait moins imparfait et nous contenterions-nous de notre index actuel ? Alors, je pose la question : qu'est-ce qui peut bien nous faire courir après une petite balle blanche et nous causer autant de joies et de peine ? si ce n'est ce déficit narcissique ? c'est à dire ces petits échecs que la vraie vie (professionnelle, sentimentale) ne peuvent satisfaire et donc ce besoin de perfection dans ce sport qui devient plus important.
Personne n'est pas parfait et on essaie de faire mieux à chaque fois. Mais notre attitude sur un parcours est-elle la même que dans la vie de tous les jours (notamment face à l'adversité) ? En d'autres termes, le golf est-il le reflet de la vie ou transpose-t-on ce qu'on vit sur un golf dans la vie ?
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